Tu m'as vu hurler, tu m'as vu me battre.
Tu m'as vu défriché, déchiré, construire pour tout détruire.
Tu m'as vu m'abattre pour me relever.
Tu m'as vu me débattre pour pas m'effacer.
Tu m'as vu dans mon trou dans ma guerre.
Tu as vu ce sang partout. Sous les coutures tu as vu toutes les blessures, le k.o d'une nature, la crasse et les ordures.
(...)
Je n'ai que des armes au bout de mes peines que des crimes dans ma rengaine.
Je voudrais bien vivre quelque chose de beau mais j'ai comme un couteau planté dans l'dos.
Mais oui chère âme ma main n'est pas la mienne, quand elle court sur ta peau c'est celle d'un troupeau de hyènes qui n'ont que la peau sur les os.
(...)
tu m'as eu.